jeudi 17 septembre 2009

Cachez cette femme que je ne saurais voir

Par les températures les plus agréables, énormément de jeunes femme portent sous leur jupe ou leur robe des leggings couvrant leurs jambes jusqu'aux talons.
Cacher le corps des femmes semble être une tendance lourde que l'influence sociale de l'Islam aujourd'hui n'est pas prête d'inverser.
A quoi a servi le mouvement d'émancipation des femmes dans les années 60 et 70 pour en arriver à un tel recul? Il ne semble pas que cette "parenthèse enchantée" soit en voie de se réouvrir.
Couvrir les femmes a toujours été une préoccupation majeure visant à assurer un certain ordre social.
Il est même permis de penser que les sociétés où les femmes ont été historiquement les plus couvertes pour ne pas dire cachées sont les sociétés où, pour des raisons tenant à l'aménagement du pouvoir institutionnel, le danger social lié à l'absence de contrôle des pulsions sexuelles masculines était le plus grand pour la communauté.
Les sociétés où les femmes étaient le plus cloisonnées ont toujours été les sociétés de clans et de vendetta où aucune structure autre que familiale n'était apte à réguler les rapports de prédation qui caractérisent les relations hommes/femmes à l'état de nature: Corse, Italie du Sud, pays Arabes...
Là où l'hypocrisie est particulièrement révoltante, c'est que le poids de cet arrangement dont l'unique objectif est de canaliser les pulsions sexuelles des mâles pour assurer une certaine stabilité sociale s'exerce uniquement sur la gent féminine.
Non seulement les femmes subissent des contraintes vestimentaires dont il n'est pas sur qu'elles se satisfassent, excepté l'argument fallacieux"je suis plus tranquille comme ça on ne vient pas m'embêter", mais quand l'idée leur prend d'être un tant soit peu féminine, les réactions insultantes ne tardent pas.
Ces réactions sont le fait des hommes qui ne supportent pas qu'une once de liberté viennent faire sauter le carcan qu'ils ont eux-mêmes verrouillé au niveau global mais qu'ils rêvent, individuellement et en secret, de défaire pour leurs besoins.
Ces réactions sont aussi le fait des femmes qui ont tellement bien intégré la contrainte qu'elles en sont parfois les plus ferventes apôtres.

Jusqu'où peuvent mener les carences affectives

Remplir sa vie sociale au moyen d'un auxiliaire canin mène à certains désagréments dont la rétrogradation morale n'est pas des moindres.
L'intérêt d'avoir un chien est le sentiment de puissance que tous les frustrés à un titre ou un autre peuvent exercer sur un être par nature inférieur.
La personnalisation et la customisation croissante des animaux de compagnie ne visent qu'à se persuader du contraire en essayant d'élever la bête au rang du maître, alors que c'est le maître qui s'abaisse au niveau de la bête.
Voir une personne attendre patiemment dans la rue avec un petit sac en plastique que sa bestiole ait correctement déféqué pour ramasser est un spectacle aussi ridicule que consternant.
Faut-il que le malheur soit profond pour que l'on monnaye une présence physique et la satisfaction toute inutile de de s'occuper d'un être qui n'en demande pas tant contre de si avilissantes postures.

La religion, une fable dangereuse

Il est courant de dénoncer les dérives fanatiques de la religion mais la pensée dominante se refuse à voir dans la religiosité douce et banale le facteur sans doute le plus dangereux de l'amoindrissement de l'homme.
Le fanatisme et les aberrations les plus criantes de la foi plongent cependant leurs racines dans ce handicap intellectuel voulu qui consiste à abdiquer tout esprit critique et rationnel devant des mythes abêtifiants.
La pratique religieuse s'accroît avec l'âge et il n'est pas rare de voir de parfaits incroyants, sentant leur mort prochaine, se tourner avec vigueur vers les rites pour lesquels ils manifestaient auparavant un souverain désintérêt.
La religion naît d'une seule chose: la peur de mourir.
La religion joue le rôle de béquille psychologique devant cette crainte suprême. Mais, à la différence des animaux de compagnie, de l'alcool, de la drogue, et du sport, elle ne se borne pas à aider à mieux supporter la vie, elle sert à conjurer l'idée du néant.