jeudi 17 septembre 2009

La religion, une fable dangereuse

Il est courant de dénoncer les dérives fanatiques de la religion mais la pensée dominante se refuse à voir dans la religiosité douce et banale le facteur sans doute le plus dangereux de l'amoindrissement de l'homme.
Le fanatisme et les aberrations les plus criantes de la foi plongent cependant leurs racines dans ce handicap intellectuel voulu qui consiste à abdiquer tout esprit critique et rationnel devant des mythes abêtifiants.
La pratique religieuse s'accroît avec l'âge et il n'est pas rare de voir de parfaits incroyants, sentant leur mort prochaine, se tourner avec vigueur vers les rites pour lesquels ils manifestaient auparavant un souverain désintérêt.
La religion naît d'une seule chose: la peur de mourir.
La religion joue le rôle de béquille psychologique devant cette crainte suprême. Mais, à la différence des animaux de compagnie, de l'alcool, de la drogue, et du sport, elle ne se borne pas à aider à mieux supporter la vie, elle sert à conjurer l'idée du néant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire