Remplir sa vie sociale au moyen d'un auxiliaire canin mène à certains désagréments dont la rétrogradation morale n'est pas des moindres.
L'intérêt d'avoir un chien est le sentiment de puissance que tous les frustrés à un titre ou un autre peuvent exercer sur un être par nature inférieur.
La personnalisation et la customisation croissante des animaux de compagnie ne visent qu'à se persuader du contraire en essayant d'élever la bête au rang du maître, alors que c'est le maître qui s'abaisse au niveau de la bête.
Voir une personne attendre patiemment dans la rue avec un petit sac en plastique que sa bestiole ait correctement déféqué pour ramasser est un spectacle aussi ridicule que consternant.
Faut-il que le malheur soit profond pour que l'on monnaye une présence physique et la satisfaction toute inutile de de s'occuper d'un être qui n'en demande pas tant contre de si avilissantes postures.
jeudi 17 septembre 2009
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